Que faisiez-vous avant de créer votre distillerie ?
Nous n’avons pas créé de distillerie, nous sommes vignerons avant tout.
Aujourd’hui, pourquoi le gin ?
Je le résumerai en deux mots : plaisir et rencontre. Le plaisir gustatif et la rencontre, grâce à Stéphane Derenoncourt, de la distillerie Bercloux.
Pourquoi Gigi en Provence ?
C’est le surnom de ma cousine ! Notre histoire est une affaire de famille !
Pouvez-vous nous en dire plus sur vos méthodes et les plantes utilisées ?
Le genièvre, la coriandre, le romarin, l’huile d’olive, la maniguette, le zeste de citron et la violette forment un ensemble très aromatique qui surprend. Les saveurs explosent en bouche pour un moment de plaisir inoubliable. Nous sélectionnons les botaniques avec soin avant de les faire macérer pendant vingt-quatre heures dans un alcool de blé. Elles sont ensuite distillées à feu très doux dans un alambic Stupfler®. Le résultat délicat, harmonieux et précis est la signature du maître distillateur, Philippe Laclie, de la distillerie Bercloux.
Quel a été votre plus grand défi ?
Surmonter deux obstacles : la botanique et la teneur en alcool. Nous souhaitions un gin de Provence et la piste « lavande » semblait évidente, mais son intensité est telle qu’elle suggérait plus un savon qu’un gin ! Nous nous sommes donc tournés avec bonheur vers le romarin. Ensuite, nos premiers essais étaient trop alcoolisés, ce qui nuisait aux arômes. La bonne solution a été une réduction à 44 degrés.
Quelle est votre plus grande fierté ?
Le retour très positif des clients.
Trois mots pour décrire votre gin ?
Provençal, biologique, radieux.
Comment apprécier au mieux votre gin ?
En tonic, mais on the rocks pour les amateurs éclairés.
À part le vôtre, évidemment, quels gins français vous semblent incontournables ?
44°N et Diplôme.
Des projets ? Des envies ?
Faire voyager Nini dans le monde entier et poursuivre notre œuvre de vignerons.
